Comme pour la puberté ou la grossesse, la ménopause, également connue sous le nom d'âge climatérique, est un processus naturel. Chaque femme vit cette étape de sa vie d'une manière bien particulière et à son rythme. Alors que certaines femmes ne ressentent pratiquement aucun changement, d'autres se plaignent de symptômes désagréables. Ne paniquez pas si vous vous inquiétez des symptômes de la ménopause ; il existe plusieurs façons de les soulager.

La période de la vie connue sous le nom de ménopause est celle où les ovaires cessent progressivement de produire des œstrogènes, les hormones qui régulent le comportement sexuel. Lorsqu'une femme n'a pas eu de cycles menstruels depuis un an, on pense qu'elle est ménopausée. Bien que la ménopause survienne souvent chez les femmes autour de 50 ans, elle peut aussi survenir naturellement entre 40 et 55 ans. Les saignements sont généralement moins sévères et plus irréguliers au cours des derniers cycles. La majorité des femmes commencent à ressentir des changements avant la ménopause (pré ménopause ou périménopause ), notamment les premières bouffées de chaleur, l'irritabilité et d'autres symptômes.

La pré-ménopause peut être confondue avec plusieurs maladies comme la dysménorrhée ou l'endométriose car les symptômes se rejoignent, comme les crampes, les ballonnements, maux de dos,... Ces douleurs peuvent être atténuées instantanément grâce à My Boo.

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Des problèmes psychologiques liés à un manque d'œstrogènes et des problèmes de sommeil peuvent également se manifester. Enfin et surtout, la baisse des taux d'œstrogène a un impact sur une variété d'organes, y compris le vagin, les ovaires, les vaisseaux sanguins, la peau, les voies urinaires et le système digestif. Selon certains indicateurs, la façon dont les femmes abordent psychologiquement leurs années de ménopause peut avoir une incidence sur les symptômes de celle-ci.

Lorsqu'il y a moins de 1000 follicules ovariens, la ménopause s'installe. À ce stade, les ovaires cesseront complètement de produire des œstrogènes. Ces hormones sont responsables, entre autres, de la maturation des ovocytes et de l'élargissement du mucus utérin (l'endomètre) en vue d'une éventuelle grossesse. Lorsque leur taux baisse, l'endomètre cesse de s’élargir tous les mois, c'est la fin des règles.

De nombreux effets résultent de l'arrêt de la production d'oestrogènes. Les plus connues sont les coups de chaleur, qui touchent environ 80 % des femmes ménopausées. Ils durent peu de temps et peuvent se produire plusieurs fois par jour. Cela s'explique par le rôle que jouent les oestrogènes dans le mécanisme par lequel le corps maintient une température constante. Ainsi, ce processus est perturbé par leur absence. La plupart du temps, les bouffées de chaleur durent plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à cinq ou dix ans.

D'autres symptômes à mentionner incluent les terreurs nocturnes, l'insomnie, les douleurs articulaires et les problèmes génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels). Ces dernières touchent plus des deux tiers des femmes, à des degrés divers. Leur fréquence s'explique par le fait que l'ovaire, l'utérus et la vésicule sont tous extrêmement sensibles aux œstrogènes. Ces trois organes perdent leur souplesse et leur tonicité sans eux. La vulve et le vagin se détériorent, les muqueuses s'épaississent et la flore vaginale vieillit, augmentant la susceptibilité aux infections. Ces symptômes peuvent être de courte durée ou plus persistants.

Les effets de la ménopause affectent également l'apparence du corps. Les mamelons rétrécissent et perdent leur fonction érectile ; leurs structures internes changent et se composent principalement de graisse. De plus, c'est un moment où le gain de poids apparaît. Chez certaines personnes, cela est lié au manque d'oestrogènes, qui provoque une augmentation du nombre et de la taille des cellules graisseuses au niveau de l'abdomen.

De même, la peau change. En fait, le visage est la zone du corps la plus sensible aux œstrogènes, juste derrière l'utérus. Le manque d'oestrogènes va accentuer le vieillissement de la peau par épaississement et assèchement, perte d'élasticité, et accentuation des rides. Les termes « pilosité » et « chevelure » ne sont plus utilisés de manière interchangeable. La densité des cheveux diminue et cela devient parfois une alopécie. La pilosité pubienne et la pilosité au niveau des aisselles se font plus rares. En revanche, une pilosité au sommet de la lèvre supérieure et sur les joues peut se manifester.

Le début de la ménopause pourrait également avoir un impact sur l'humeur. En fait, les hormones sexuelles ont la capacité d'affecter les régions du cerveau impliquées dans le contrôle des émotions et du comportement. Pour 40 % des femmes ménopausées, les problèmes d'émotion, d'anxiété, d'irritabilité, d'épuisement ou de dépression sont courants. De plus, les œstrogènes ont un effet neuroprotecteur. Ainsi, leur absence affecte les capacités cognitives et favorise le déclin cognitif.

En ce qui concerne la sexualité, la ménopause ne l'empêche pas, mais elle peut causer des problèmes. Elle peut, par exemple, exacerber les problèmes chez certaines femmes et entraîner une baisse de la libido. Une carence en œstrogène pourrait réduire la sensibilité clitoridienne ou, au contraire, l'augmenter. Les relations peuvent être difficiles en raison de la sécheresse vaginale et de la dyspareunie qui en découle. Enfin, des problèmes urologiques comme l'incontinence peuvent amener les gens à éviter les relations.

Les effets à long terme sur les yeux, les vaisseaux sanguins et le cœur sont causés par la baisse des niveaux d'œstrogène eux aussi. L'ostéoporose est une affection caractérisée par un risque accru de déminification des ovaires après la ménopause, entraînant leur fragilisation et une éventuelle fracture en cas de chute.

Bien que les risques de maladies cardiovasculaires (telles que l'hypertension artérielle, les maladies coronariennes, l'athérosclérose, les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux) soient plus faibles chez les femmes que chez les hommes, ils augmentent après la ménopause. Cinq ans plus tard, les femmes sont toujours exposées à des risques comparables à ceux auxquels sont exposés les hommes de leur âge.

Le médecin peut suggérer un traitement hormonal substitutif (THS) pour la ménopause afin de traiter les symptômes liés à une carence en œstrogènes. Le choix de prescrire un THS est personnel à chaque femme. Elle est choisie par le médecin et la patiente après une évaluation personnalisée des bénéfices et des risques. Les femmes ayant des antécédents d'ostéoporose peuvent néanmoins bénéficier de traitements ciblés dans le cas où ce traitement est contre-indiqué, sans affecter les autres symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, insomnie, etc.). Pour ce qui est du reste, un mode de vie sains est valorisé durant cette période, les bienfaits d’une bonne alimentation et d’un peu d’exercices ne sont jamais de trop !

 

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